A Lesbos, la mort et l'espoir au bout du voyage - Crise des réfugiés
« Vous ne pouvez pas être un être humain digne de ce nom et ne pas au moins apporter votre aide. Ces derniers jours. J’ai plus aidé que pris des photos » explique le photographe de l’AFP Aris Messinis dans l’interview qu’il a accordée à Paris Match . Depuis plusieurs semaines, ce photoreporter grec couvre les arrivées quotidiennes sur l’île de Lesbos en provenance de Turquie. Ils ont traversé la mer Egée sur des embarcations surchargées et les naufrages se succèdent. En une seule semaine, 90 personnes sont mortes, en majorité des enfants. La morgue de Lesbos est pleine et les autorités locales ne savent même plus où enterrer les victimes. Face à cette tragédie qui risque de s’amplifier à cause du mauvais temps, le maire de Lesbos, Spiros Galinos, a peut-être une solution. Dénonçant l’inertie de l’Europe qui « laisse cette crise entre les mains des gangs criminels de passeurs » il propose d’affréter des ferrys entre la Turquie et la Grèce. « Avec des millions de personnes sur les routes, qui d’une manière ou d’une autre passeront la frontière grecque, poursuit-il, n’avons pas tout intérêt à gérer ce passage de façon régulière et organisée ? ». Cette année, 300 000 réfugiés ont débarqué à Lesbos, le triple de la population de l'île.A voir aussi: A Lesbos, les rescapés de l'enfer
« Vous ne pouvez pas être un être humain digne de ce nom et ne pas au moins apporter votre aide. Ces derniers jours. J’ai plus aidé que pris des photos » explique le photographe de l’AFP Aris Messinis dans l’interview qu’il a accordée à Paris Match . Depuis plusieurs semaines, ce photoreporter grec couvre les arrivées quotidiennes sur l’île de Lesbos en provenance de Turquie. Ils ont traversé la mer Egée sur des embarcations surchargées et les naufrages se succèdent. En une seule semaine, 90 personnes sont mortes, en majorité des enfants. La morgue de Lesbos est pleine et les autorités locales ne savent même plus où enterrer les victimes. Face à cette tragédie qui risque de s’amplifier à cause du mauvais temps, le maire de Lesbos, Spiros Galinos, a peut-être une solution. Dénonçant l’inertie de l’Europe qui « laisse cette crise entre les mains des gangs criminels de passeurs » il propose d’affréter des ferrys entre la Turquie et la Grèce. « Avec des millions de personnes sur les routes, qui d’une manière ou d’une autre passeront la frontière grecque, poursuit-il, n’avons pas tout intérêt à gérer ce passage de façon régulière et organisée ? ». Cette année, 300 000 réfugiés ont débarqué à Lesbos, le triple de la population de l'île.
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