Le coût des risques de tempête
Une inondation à Shediac causée par une tempête le 21 décembre 2010.
Photo : Martine Blanchard/Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les tempêtes dévastatrices qui ont frappé le Nouveau-Brunswick en décembre peuvent entraîner des conséquences sur le coût des assurances résidentielles.
Les tempêtes de l'automne 2010 ont frappé les côtes avec une force exceptionnelle. Dans certains cas, les assureurs ont dû débourser des montants élevés pour indemniser les assurés qui ont subi des dommages importants.
« Si ces désastres-là continuent, à un moment donné ça va devenir soit très dispendieux de s'assurer ou tout simplement impossible », indique le défenseur du consommateur en matière d'assurances au Nouveau-Brunswick, Ronald Godin.
Ronald Godin craint que des compagnies refusent d'assurer des propriétés situées le long de la côte, ce qui dissuaderait des acheteurs potentiels.
« La difficulté va être au niveau de l'achat ou de la mise en garantie par l'entremise d'une hypothèque. Il faut nécessairement avoir de l'assurance sur ce genre de prêt », souligne M. Godin.
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Une tendance inquiétante
Une proportion élevée des propriétés au Nouveau-Brunswick, que ce soit des résidences principales ou secondaires, est située le long de la côte atlantique. M. Godin craint une possible crise de l'assurance résidentielle comparable à celle de l'assurance automobile au début des années 2000.
« J'ai l'impression qu'on a en place les éléments qui pourraient nous conduire à une crise dans le domaine de l'habitation », affirme Ronald Godin.
Quant à l'idée de créer un régime public d'assurance habitation afin de mieux gérer le coût des primes, le défenseur du consommateur en matière d'assurances exprime des doutes. Il souligne qu'aucun exemple de ce genre n'existe au pays.