Dans la foulée de l’annonce de la cession de son activité vente et intégration de solutions CAO et PLM, Ares a annoncé à ses salariés être en situation de cessation de paiement, ce qui implique la liquidation.

 

L’épilogue est proche. Michel Berjamin, président d’Ares, l’a annoncé hier en comité d’entreprise et aux salariés : la société est de nouveau en cessation de paiement. Déjà en plan de continuation depuis le printemps 2009, suite à une première cessation de paiement en juillet 2008, la société n’échappera pas cette fois à la liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce d’Evry pourrait convoquer le PDG dès lundi en audience de procédure collective afin qu’il présente son dossier. Compte tenu du nombre de salariés encore en poste (un peu moins de 500), le jugement pourrait être mis en délibéré, ce qui permettrait de gagner quelques jours et à d’éventuels repreneurs de se manifester en prévision d’un plan de reprise totale ou partielle.

GFI serait apparamment sur les rangs, aussi bien pour l’activité assistance technique, qui lui permettrait de récupérer quelques belles références, mais aussi pour l’activité intégration de la solution de gestion de temps Chronos, dont De Gamma a récemment cédé l’édition à Asys. Via sa filiale GFI Chrono Time, la SSII édite déjà une solution de gestion des temps (Gestor) déployée notamment dans le secteur public (santé, administration et collectivités)  et pourrait vouloir étoffer son portefeuille clients. Sollicité pour confirmer cette information, GFI n’a fait aucune déclaration.

Si les négociations n’ont pas abouti à l’issue du jugement de mise en liquidation, le tribunal peut même décider le cas échéant une poursuite d’activité de quelques semaines afin de ne pas interrompre le service aux clients.

La grande question restant en suspens concerne le nombre d’emplois menacés par cet ultime épisode de la déconfiture de l’entreprise. Selon une source non identifiée mais apparemment proche du dossier, le scénario de la reprise partielle pourrait permettre de sauver environ 250 emplois. Ce qui laisserait tout de même autant de salariés sur le carreau. Quant à Michel Berjamin il a reconnu, selon Distributique, être sur le point de rejoindre la direction de GFI.