RSA : Les contrats de 7 heures testés dans une "quinzaine de départements"

Roselyne Bachelot a annoncé l'expérimentation de ces contrats aidés rémunérés, vendredi.

Le Point.fr

Roselyne Bachelot est ministre des Solidarités.
Roselyne Bachelot est ministre des Solidarités. © Maxppp

Temps de lecture : 1 min

Des contrats aidés de sept heures par semaine rémunérés, proposés à des allocataires du RSA, seront testés "dans une quinzaine de départements" dans les prochaines semaines, a indiqué vendredi la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot. "Sa durée sera de six mois, renouvelable une fois" et "les conseils généraux pourront le proposer aux personnes rencontrant des difficultés spécifiques pour accéder à un emploi de droit commun", a-t-elle précisé lors d'un déplacement en Savoie. Il pourra par exemple concerner des personnes qui "rencontrent des difficultés sociales ou de santé spécifiques" ou qui "sont éloignées du marché du travail depuis plusieurs années", a détaillé Roselyne Bachelot.

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"Dans un premier temps, je proposerai à une quinzaine de départements une enveloppe de contrats qu'ils pourront proposer aux bénéficiaires du RSA de leur département", a-t-elle poursuivi, ajoutant que l'expérimentation serait lancée "d'ici quelques semaines". L'idée est de faire signer de premiers contrats "avant la fin de l'année", a précisé à l'AFP l'entourage du ministre. Le contrat sera un "contrat unique d'insertion" (CUI), aidé à 95 % par l'État et les conseils généraux.

Actuellement, les CUI sont de vingt heures par semaine. Comme pour ces CUI longs, les allocataires auxquels on proposera ces nouveaux contrats de sept heures devront les accepter, au risque de se voir infliger des sanctions par le conseil général (réduction voire suppression du RSA). Une évaluation du dispostif sera faite "fin 2012, en vue d'une généralisation", a encore dit Roselyne Bachelot, précisant que le coût total pour l'État serait de 3 millions d'euros pour 10 000 contrats.
Ces contrats s'ajouteront aux 90 000 autres contrats aidés sans s'y substituer, a souligné la ministre.

Commentaires (72)

  • gust901

    Normal !, on a rien pour rien ?

    Encourager l’assistanat,
    sans contre parti,
    c'est voler l'honneur de vouloir servir son pays
    la France.

  • gust901

    Normal ! On n'a rien pour rien ? Encourager l’assistanat, sans contrepartie, c'est voler l'honneur de vouloir servir son pays ; la France.

  • BRT

    ...serait de 3 millions d'euros. Or, il faut savoir qu'il y a un excédent d'1 million d'euros pour financer le RSA. Donc, ce serait simplement 2 millions d'euros. Si cette mesure permettait à 10.000 personnes d'avoir un peu moins la tête sous l'eau, je ne vais pas critiquer la mesure, surtout que j'ai toujours reproché pour le RMI, pour l'avoir constaté de mes yeux, que des personnes touchaient le RMI de façon anormale alors qu'elles travaillaient au noir (jardinage, peinture, petite maçonnerie, plomberie, mécanique, et j'en passe). On peut très bien comprendre que le RMI ne peut suffire à vivre, mais si l'on cumule des petits jobs et le cumul, on finit par avoir un bon revenu sans être le moins du monde imposable et de bénéficier d'aides. Ceci se fait au détriment des vrais RMistes. Ici, étant donné qu'il est vain d'empêcher les gens de vouloir mieux vivre, le fait d'autoriser cela, comme pour les retraites du reste, contribue à rendre la société moins injuste.