Dans les cercles d’entrepreneurs, on s’amuse du fait qu’en général, on travaille 15 heures par jour pour développer une entreprise sur Internet afin de pouvoir gagner de l’argent quand on dort…

Formation Création et développement d'une activité de formation

On entend parler tous les jours de revenus passifs, de revenus universels. Mais développer une entreprise, c’est revenir à une réalité assez brutale en général de 80 heures par semaine au démarrage. Et cela étonne les nouveaux venus de voir la quantité phénoménale qu’il faut faire en réalité pour pouvoir faire décoller un business !

Toujours est-il qu’il est possible de développer progressivement une petite entreprise en y passant simplement une heure par jour avec des résultats – évidemment plus modestes – mais néanmoins réels. Versons tout de même dans l’optimisme !

Voici quelques principes sur comment segmenter son temps.

Créer du contenu (50%)

La création de contenu est une des clés les plus importantes afin de créer une présence en ligne. Que ce soit créer une chaîne YouTube, créer un blog, ou créer une présence sur les réseaux sociaux, il est indispensable de passer par cette étape de création (sauf à passer par la publicité).

Il faut donc commencer par mettre en place un calendrier éditorial avec un pipeline d’articles. C’est un des éléments les plus utiles, car cela permet d’avoir toujours des articles sur lesquels travailler et ne jamais avoir le syndrome de la page blanche.

Voici un exemple de calendrier éditorial basé sur Trello :

Il suffit d’alimenter le point d’entrée puis glisser les articles étape par étape.

Idéalement, il faut mesurer l’évolution de son pipeline – le nombre d’articles qui sortent, par mois, leur taille, le nombre de liens ou le trafic qu’ils ont contribué à générer. Cela permet d’avoir au moins une série d’indicateurs de performance par rapport à son activité. Impossible en effet d’avoir une idée d’un retour sur investissement sans mesurer précisément ce que l’on fait.

Chaque article doit également passer dans un process éditorial afin d’assurer un certain contrôle qualité : nombre de mots, lisibilité de l’article, nombre de liens déterminés, etc. Cela permet de standardiser ses process et créer une expérience utilisateur similaire à chaque fois.

Faire la promotion de son contenu (40%)

Une fois le contenu écrit, on passe ensuite dans une phase promotionnelle directe dans laquelle on partage simplement l’article sur les réseaux sociaux.

Des outils comme Co-schedule sont assez utiles pour cela, car ils permettent en général de simplifier les actions de re-partage :

Une fois cette tâche de base effectuée, la seconde tâche à faire ensuite est de pousser son contenu au-delà de ses propres cercles et ses réseaux sociaux.

Il existe grosso-modo trois stratégies assez classiques qui fonctionnent pour assurer la promotion d’un contenu :

  • Créer des backlinks ;
  • Faire des articles invités ;
  • Faire une opération de RP.

Dans les trois cas, l’objectif est de s’assurer que des sites tiers relayent l’article en question afin d’en faire la promotion.

Il existe plusieurs stratégies spécifiques dans chaque catégorie, par exemple faire tester son produit par des blogueurs, ou apporter une assistance à un journaliste, ou encore contacter directement des webmasters afin de leur signaler des liens cassés, etc. De ce côté, on recense littéralement des centaines de stratégies différentes pour faire la promotion de contenus et obtenir des backlinks. Le point essentiel néanmoins est de s’assurer de la promotion de ses contenus, sans quoi Google ne leur accordera qu’un intérêt très relatif.

Développer des relations avec l’écosystème (10%)

C’est un ajout vraiment personnel, mais plus on progresse dans l’entreprenariat et plus une chose devient vraiment claire : l’essentiel d’une entreprise se développe vraiment au travers des relations humaines. C’est la clé de voute de toute entreprise : résoudre des problèmes et créer de la valeur pour les autres.

Or, rien n’est plus important pour cela que de développer des relations avec l’écosystème dans lequel on s’insère : développer des partenariats, discuter avec ses prospects, comprendre leurs problèmes réels, connaître les acteurs principaux, comprendre leurs problèmes, et tenter de contribuer en apportant des solutions opérationnelles.

Rien de plus subjectif – de toute évidence – car développer des relations humaines n’est pas une science exacte. Mais c’est un élément qui participe tellement au succès d’une entreprise que ce serait vraiment une mauvaise idée que de laisser un aspect aussi important de côté.

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